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A savoir

24 heures dans la vie d’un bonnet E

La chirurgie éphémère des seins a été développée par le docteur Rowe, un chirurgien plastique à Manhattan révèle le quotidien américain, le New York Times. Et, cette opération coûteuse semble faire de plus en plus d’adeptes chez les femmes aisées.

Le chirurgien injecte dans les seins du sérum physiologique. Ce procédé au départ utilisé par les chirurgiens plastiques pour montrer à leur patientes le résultat d’une future opération a été plébiscité par des clientes fortunées pour des occasions uniques.

La solution saline est essentiellement composée d’eau de mer. Et, le sérum physiologique est absorbé dans le sang en 24 heures. Ce grossissement des seins peut aussi être réalisé avec du Restylane ou du Juvéderm disponibles en Europe mais interdites aux Etats-Unis car ils sont suspectés de brouiller la lecture d’une mammographie.

« Je ne peux pas dire qu’il y ait un énorme danger, mais vous étirez quand même la peau », affirme le chirurgien. «Vous changez l’architecture du sein et j’ai conscience que ce procédé enlève une partie du système naturel du support de la poitrine» explique le chirurgien dans le quotidien américain.

« Mais, au cours de l’année 2013, j’ai été inondé de demandes. J’ai réalisé trois à cinq opérations par semaine », explique-t-il.

Une opération éphémère qui coute quand même entre 400 et 2650 euros !

En France, cette pratique n’est pas reconnue

Selon la Société américaine pour la Chirurgie esthétique Esthétique, 313 327 augmentations mammaires et 137 233 « élévations temporaires » du sein ont été réalisées en 2013. En France cette opération n’est pas pratiquée. Il est par exemple interdit aux médecins de pratiquer des injections d’acide hyaluronique pour redonner du volume aux seins.

L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a pris une mesure d’interdiction car l’injection de l’acide hyaluronique pourrait contrarier la détection des pathologies mammaires. « Les perturbations qui en découlent, à la fois sur la palpation et l’interprétation des examens d’imagerie, sont susceptibles d’engendrer un retard de dépistage ou de diagnostic des pathologies mammaires », explique l’Agence dans sa décision.

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