Plus facile à dire qu’à faire ? Pas si sûre … Il faut bien évidemment prendre ses précautions, mais de plus en plus de personnes se reconvertissent, et ça marche ! Si vous êtes certain(e) que c’est ce qu’il vous faut mais que vous n’osez pas franchir le pas, alors suivez les conseils de Carine G, qui est en plein changement de carrière professionnelle ; et de Marc C, qui a terminé sa reconversion.
Avoir la certitude
Parfois ça sonne comme une évidence. Marc, 41 ans, était employé en tant que chef de projet informatique avant de se mettre à son compte. « Ce n’était pas vraiment une envie mais plutôt un concours de circonstances. J’étais en désaccord avec mon employeur et nous avons mis fin à notre relation. J’espérais trouver un autre emploi lorsqu’un ancien client m’a demandé de venir l’aider, puis un deuxième, puis un troisième; je me suis retrouvé à travailler à temps plein à mon compte. C’est là que le choix se fait : continuer comme indépendant ou continuer de chercher un emploi ».
Pour Carine, 40 ans, c’est un tout autre changement : « Je suis chef de projet informatique depuis 15 ans. Je souhaite devenir psychologue clinicienne« . La reconversion est donc radicale. « N’avez-vous jamais eu cette impression de ne pas être à votre place ? J’ai choisi le métier de chef de projet, mais pas forcément pour les bonnes raisons. (…) Arrivée à 40 ans, je me suis dit qu’il fallait que ça change. Certains diront que c’est la crise de la quarantaine mais la vérité est que cette idée murit depuis au moins 10 ans« , explique-t-elle.
Il y a différentes causes de reconversion : quête de sens, absence d’opportunité d’évolution, problème d’ambiance, salaire peu satisfaisant, licenciement ou encore secteur bouché. Evidemment cette liste des motivations n’est pas exhaustive. Il n’y a que vous qui pouvez savoir si votre raison est ‘valable’. Si vous sentez au fond de vous que vous devez changer de job, faites-le !
Au préalable, posez-vous les bonnes questions en passant à la loupe vos envies. Commencez par cibler concrètement ce que vous désirez, vos rêves ; et listez ce que vous ne voulez plus. Il est nécessaire que vous compreniez pourquoi vous n’êtes pas satisfaite. Ensuite vient la question du réalisme au niveau financier, familial etc. Demandez-vous quel type de changement vous souhaitez entreprendre : lieu, poste, domaine, style de vie en général? Puis posez-vous la question de vos compétences : ‘Qu’est-ce que je sais faire ?’. Autrement dit, passer en revu votre CV. Finalement, demandez-vous comment apprendre ce que vous ne savez pas, à partir de votre potentiel. Avez-vous besoin d’une formation ? Si oui, pas de panique ! Vous n’êtes pas seul(e) …
Vous n’êtes pas seul(e)
Ne vous jetez bien évidemment pas sur le premier bout de papier que vous trouvez pour écrire votre lettre de démission à votre employeur. S’il faut reprendre 10 années d’études et que vous avez 40 ans par exemple, ce n’est peut-être pas une bonne idée. Prenez le temps de réfléchir, et de préparer à bien votre changement. Il existe un grand nombre de formations courtes, trouvez celle qui vous convient. Pour cela, vous allez très vite vous rendre compte qu’il existe des services d’orientation professionnelle pour vous aider. Ils sauront répondre à vos questions concernant votre reconversion et la possible formation dont elle nécessite. Pour ce qui est du financement, il existe deux possibilités. Soit vous effectuez une formation à horaires décalés et dans ce cas vous pouvez continuer de travailler. Sinon, vous pouvez vous adresser à l’organisme public chargé d’emploi dans votre région qui pourra financer une partie des coûts de la formation. Voici une liste de centres utiles :
Selon Marc il y a trois possibilités de transition : « Garder son emploi et en prendre un deuxième, préparer sa transition avec des cours du soir ou bien prendre une année sabbatique et se fixer un objectif sur une année« .
Carine explique que « Ce n’est pas l’âge qui détermine si c’est facile ou non, ce sont les contraintes que nous nous sommes créées : un crédit pour un appart ou la naissance des enfants sont pour moi les principales contraintes« . C’est pour cela qu’on a besoin d’aide. « Il y a plein de choses pour les formations courtes. Mais pour un changement professionnel radical comme moi, il n’y a pas grand-chose. (…) Ma formation porte sur 2 ans… mais j’ai trouvé une solution en passant au 4/5° dans mon travail. » déclare-t-elle.
Le bien-être
Marc explique que certains facteurs empêchent les gens de changer de vie comme le confort de la stabilité (financière notamment). Pourtant, « Il n’y a pas plus de garantie de stabilité, en général, dans un emploi fixe; plus de nos jour … Donc, autant faire ce qui nous plait ! » ajoute-t-il. À la fin de la première journée au sein de votre nouveau travail, vous allez sentir un bien-être en vous. C’est à ce moment que vous saurez que vous avez pris la bonne décision. De nos jours, il est devenu rare de passer toute sa carrière au sein de la même entreprise. Désirer un changement est donc normal, dans notre société actuelle. « Et même si cela devait finir, cela aura été une belle expérience. » termine Marc. « Un conseil ? Restez motivé, ne lâchez rien ! L’idée peut prendre des années à murir, l’étude de faisabilité des mois, mais si vous êtes motivés, alors rien ne vous arrêtera ! » se réjouit Carine.
Des millions de personnes l’ont fait, avec ces précieux conseils vous ne pouvez plus hésiter.
Vous sentez-vous prêt(e) à faire le grand saut ?
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