On a parfois tendance à oublier ce que c’est de réellement avoir faim. Parfois, on mange uniquement parce que c’est l’heure, ou parce qu’on aura plus le temps après, mais au final, on n’est pas vraiment affamé. Alors, il est important de réapprendre à ressentir la faim ! Et surtout à différenciez faim physiologique (notre corps réclame de la nourriture) et psychologique (notre état d’esprit, nos émotions nous donne envie de manger). Faites le test : passez 4 heures sans manger. Cela vous semble difficile ? C’est pourtant tout à fait faisable. Après un moment, vous reconnaîtrez les signes : ventre qui gargouille, sensation d’avoir le ventre vide… Et lorsque vous vous laissez à avoir vraiment faim, vous vous habituerez peu à peu à écouter et à attendre ces signaux avant de luncher.
Prenez vos repas à heures fixes
A l’heure actuelle, entre travail, vie de famille et nos activités, on oublie à quel point il est primordial de garder une routine dans nos repas. Matin, midi et soir, prenez vos repas à heures fixes et au bout de quelques jours, vous finirez presque automatiquement à avoir faim juste avant l’heure des repas ! Votre corps s’habitude à cette petite routine et vous serez plus apte à reconnaitre l’effet de satiété. Et à vous arrêter à temps.
Prenez le temps de goûter les aliments
Lors de votre première bouchée, arrêtez-vous sur le goût : est-ce amer, salé, sucré ? Bon, pas bon ? Cette pause « goût » vous permet de ne pas « fantasmer » la saveur mais de la goûter réellement. Nous avons tendance à idéaliser le goût des bouchées suivantes et à parfois engloutir en entier un repas pas si bon que ça, uniquement parce qu’on l’imagine délicieux. Prendre le temps de goûter réellement nous permet de nous arrêter à temps.
Conseil pour bien goûter : prenez des petites bouchées. Mâchez lentement et utilisez vos dents, langue et palais.
Prenez votre temps durant les repas
C’est un classique : manger trop vite nous fait manger trop. Il faut en général entre 15 et 30 minutes pour que les signaux communiquent à notre cerveau qu’on a assez mangé. Il faut donc prendre son temps en mangeant, pour laisser le temps à la satiété d’arriver. Et éviter l’effet « j’ai trop mangé » quand il est trop tard. Le petit truc pour manger plus lentement : déposez vos couverts entre chaque bouchée.
Chassez les éléments perturbateurs
Regarder la télévision, lire le journal, être en plein débat… Beaucoup de chose peuvent nous déconcentrez pendant le repas. Alors que, pour s’arrêter à temps, il faut se concentrer sur le fait de manger. Soyez simplement à ce que vous faites : manger. Vous serez plus attentif quand votre senstion de satiété se fera sentir.
Différenciez faim et envie
Vous avez envie de craquer pour le paquet de biscuit devant vous ? Arrêtez-vous un instant et demandez-vous : « ai-je vraiment faim ou juste envie de ces biscuits ? » L’aspect psychologique joue un grand rôle: on a parfois juste envie de manger, mais sans avoir vraiment faim. Alors, si c’est de la faim, mangez. Si c’est de l’envie, essayez de comprendre l’origine de cette envie. Êtes-vous triste, déprimé ? En colère ?
Soyez seul juge de vos besoins
En repas familial ou avec des invités, cela arrive souvent : « Qui prend la dernière part ? Allez, on va pas laissez ça quand même ? » Ne vous sentez pas obligé de manger ou de vous resservir pour faire plaisir à vos hôtes. Si vous n’avez plus faim, vous n’avez plus faim.
Optez pour la modération
Il y a 3 façons de manger avec modération, ce qui va vous aider à mieux consommer et à mieux vous écouter :
- Mangez de tout, lentement, par petites bouchées.
- Réduisez un peu vos portions : cuisinez des moins grandes quantités pour vos repas et évitez de vous resservir plusieurs fois.
- Vous interrogez pendant le repas sur vos besoin et votre sentiment de satiété : avez-vous encore vraiment faim ? Est-ce nécessaire de vous resservir ? Si ce n’est pas le cas, soyez raisonnable et poser vos couverts. Terminez par une petite tisane ou un thé !
Grâce à ces conseils, vous arriverez peu à peu à mieux contrôler votre appétit et ainsi à garder la ligne !
Source : Psychologies
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