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A savoir

Et si le succès était impossible sans échecs ?

Dans la société actuelle, tout tourne autour de l’opposition entre la réussite et l’échec. À un repas entre ex étudiants, tout le monde se demande qui a réussi et qui a échoué. Pourtant, ces deux termes son bien subjectifs. Remettons les choses à leurs places.

Les effets de l’échec

Lorsque l’on échoue, il y a une partie en nous qui est très déçue car elle s’attendait à quelque chose d’autres, de « meilleur ». La différence entre l’attente et le résultat nous met dans un état de tristesse, comme les enfants! On se sous-estime directement après un échec, et on pense en conséquence à ce que les autres vont penser. «L’enfer c’est les autres» écrit Sartre, il est grand temps de ne plus prêter attention à ces diablotins. Difficile quand dès l’école on nous compare aux autres, avec par exemple, un système de notation. Si on ne peut pas changer le système, on peut au moins changer notre perception.

Une question de perception

Échec vous dites? Connais pas! Tout n’est qu’une question de vision. Dans le monde anglo-saxon, on ne dit pas qu’on échoue mais qu’on apprend. Ce que nous appelons échec, d’autres le perçoivent comme un simple moyen de rebondir. Si certains vous disent que c’est «nul» d’obtenir un 20% à un devoir, c’est à vous de ne pas les écouter vous dévaloriser. Il faut cesser ces jugements de valeurs perpétuels et inutiles. Personne n’est né en sachant tout! Nous devons tous passer par la case apprentissage (ou échec si vous préférez encore utiliser ce terme dénué de sens). Et avant d’apprendre, on ne sait pas! Incroyable, non?

Les erreurs inévitables

On a généralement du mal à percevoir le côté positif de « l’échec ». Pourtant, il est un passage obligatoire vers le succès. Il est grand temps de commencer à considérer ce qu’on appelle l’échec, comme une simple expérience extrêmement bonne à prendre. « L’erreur est humaine », « J’apprends de mes erreurs » ; autant de dictons qui devraient vous convaincre que commettre des erreurs, rencontrer des obstacles, faire face à des difficultés, c’est normal! Et cela ne fait pas de vous quelqu’un de stupide. Pour apprendre de ses erreurs, il faut prendre du recul et analyser ce qui n’a pas fonctionné.

Des exemples concrets

Pour apprendre à un enfant à marcher, il faut le laisser essayer tout seul et forcément, il va tomber. Personne n’a appris à faire du vélo du premier coup, sans jamais se prendre le trottoir. Une danseuse étoile n’est pas née en sachant faire des tours fouettés, elle s’est d’abord retrouvée au sol, de nombreuses fois: autant de fois qu’elle s’est relevée. Appelez-vous toutes ces situations des échecs? Non, alors pourquoi quand il s’agit de l’école, du travail ou de la famille vous considérez ces mêmes expériences comme des échecs quand elles tournent mal? Avant d’être la présentatrice la plus connue des Etats-Unis, Oprah Winfrey s’est fait renvoyée de son premier emploi (télévision de Baltimore). J.K Rowling était une mère célibataire qui vivait des allocations chômage quand un jour, elle a écrit Harry Potter. En 1993 un groupe de jeunes filles a perdu un concours de chant nommé « Star Search », leur nom ? Les Destiny’s Child dont faisait partie Beyoncé, appelée aujourd’hui « Queen Bey ». Et bien sûr, tout le monde connait l’origine de la tarte tatin … Alors c’est certain, si vous avez raté votre entretien d’embauche, votre vie est fichue! (ironie).

Espérons qu’un jour, le mot échec ne soit utilisé que pour qualifier un jeu à base de cavaliers et autres dames, qui avancent sur des cases noirs et blanches.

«Le succès, c’est se promener d’échecs en échecs sans perdre son enthousiasme», Winston Churchill.

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