Vitaros, une crème des laboratoires pharmaceutiques Majorelle qui lutte contre les troubles de l’érection sera commercialisée en France fin 2014. Ce concurrent aux comprimés s’appliquera de façon locale et pourra être utilisée par tous les hommes sans contres-indications médicales mais sur présentation d’une ordonnance.
Un médicament unidose et sur ordonnance
Vitaros est un médicament luttant contre la « dysfonction érectile », autrement dit l’impuissance sexuelle, tout comme le Viagra. Mais, à la différence de la petite pilule bleue, Vitaros ne s’administre pas par voie orale. Il se présente sous forme d’une crème qui s’applique directement sur le pénis.
Ce nouveau traitement s’adresse donc en particulier à ceux qui ne répondent pas au Viagra, Cialis et autre Lévitra, (tous des inhibiteurs de la phosphodiesterase 5) et ceux qui peuvent avoir certains désagréments avec les inhibiteurs de la PDE5 comme les cardiaques.
Chaque récipient est unidose et à usage unique. Il contient 300 microgrammes d’alprostadil dans 100mg de crème, un vasodilatateur déjà utilisé dans les injections intracaverneuses. Il augmente le flux sanguin dans les corps caverneux par une relaxation des muscles lisses et une dilatation des artères caverneuses.
Vitaros s’applique à l’extrémité du pénis, au-dessus du méat urétral. L’effet apparaît dans un délai de 5 à 30 minutes après l’administration et dure environ 1 à 2 heures. Mais, attention, Vitaros ne doit pas être employée plus de 2 à 3 fois par semaine, et pas plus d’une fois par jour pour des questions de tolérance.
Cette crème est délivrée uniquement sur prescription médicale. Elle devrait être disponible fin 2014.
Un suivi psychologique parfois essentiel
Les troubles de l’érection touchent en France 3 millions de d’hommes. La dysfonction érectile atteint environ 4% des hommes à la cinquantaine, près de 17% à la soixantaine et son incidence atteint 47% après 75 ans.
Les personnes atteints de dysfonctionnement érectile perdent souvent l’estime d’eux-mêmes et développent souvent des problèmes relationnels. S’il est possible de régler le problème mécanique grâce à des traitements, les hommes sont trop souvent réticents à l’idée de se faire aider psychologiquement. Pourtant c’est la seule solution pour retrouver un vrai équilibre personnel.
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