« L’AIDUCE souhaite réagir dans le cadre de cette fameuse « étude japonaise », qui participe de ce que nous qualifions de « vague de désinformation ». Ces communiqués (sur les enquêtes dénonçant les dangers de la cigarette électronique, NDRL) sont tous très univoques. Alors qu’au final ils sont généralement dépourvus d’analyse critique et qu’on y retrouve tous les poncifs démontés depuis longtemps par des études sérieuses.
Cette étude citée dans l’article Top santé (il y en a eu d’autres depuis), met l’accent sur les formaldéhydes (aussi appelé méthanal, composé organique qu’on retrouve dans la fumée, NDLR). Toutefois on constate, en allant plus profond, que le taux de formaldéhydes excessif mentionné est accidentel et consécutif à un dysfonctionnement ! Il y a eu ensuite des études américaines qui ont dit des choses similaires, mais basées alors sur des aberrations d’utilisation.
« Elle peut aider à arrêter de fumer et à retrouver une qualité de vie stupéfiante »
Nous ne sous-entendons pas à l’AIDUCE être devant un produit (la cigarette électronique) tout blanc tout net. Mais la question est de déterminer ce qu’on peut faire pour l’améliorer dans la mesure où l’on sait clairement que c’est un produit éminemment moins nocif que le tabac. Et que ça permet à des gens, comme moi notamment, d’échapper au tabagisme et de retrouver une qualité de vie stupéfiante !
Le problème, ce n’est pas qu’il y ait des études contradictoires. Nous ne demandons pas mieux que d’améliorer le produit et que ce soit fait par des scientifiques, c’est leur travail. Tout comme c’est aux journalistes de relayer les informations. Le problème c’est que tout ça est systématiquement univoque et entaché d’erreurs ; et qu’une fois que c’est paru, il est très difficile de faire démentir un pareil communiqué.
Le souci de ces études « à grand spectacle », c’est qu’elles occultent complètement le travail qui est fait par des gens à la KUL notamment, ou ailleurs, et qui démontrent que ce produit est quoi qu’il en soit nettement moins nuisible que le tabac.
Est-ce réellement cancérigène ou pas ? Je n’ai pas qualité pour me prononcer ; mais au niveau des ingrédients nocifs (formaldéhydes etc.) et de la fumée, il est établi qu’on est très très loin de ce qu’une cigarette classique peut dégager. »
Patrick Germain, Coordinateur de la branche belge de l’AIDUCE.
L’article Top Santé : La cigarette électronique contient aussi des substances cancérigènes.
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