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A savoir

Ce que vos tics disent de vous et comment s’en débarrasser

Appelés « tics nerveux« , ce sont des mouvements, mots, gestes ou bruits compulsifs incontrôlés et répétitifs. Ils apparaissent généralement autour de 5-6 ans et les garçons sont plus souvent touchés. Ils peuvent se manifester sous différentes formes : clignement des yeux, haussement d’épaules, se ronger les ongles, mordillement des lèvres, contraction du visage…

A long terme, s’ils sont très fréquents, ils peuvent rendre infernales la vie de ceux qui les ont et qui ne parviennent pas à s’en débarrasser, ainsi que leur proches. Cela peut aussi devenir un handicap scolaire ou au niveau social : difficultés de concentration, d’intégration, moqueries d’autrui, repli sur soi… Une baisse de l’estime de soi peut aussi en découler. Heureusement, il existe des moyens de diminuer les effets. Faisons le point.

Les différents types de tics

Les tics respiratoires : ronflements, inspirations bruyantes, bloquées…

Tics musculaires : Il y a ceux qui sont légers comme des toussotements ou clignements des yeux ou des plus profond, comme se ronger les ongles jusqu’au sang.

Les tics vocaux : Il y en a plusieurs mais le plus connu et impressionnant reste sans doute celui du syndrome de Gilles de la Tourette. Cette maladie chronique, qui touche surtout les hommes, dure toute la vie . La personne touchée combine différents tics mais principalement ceux de l’écholalie (répéter les mots entendus) et de la coprolalie (prononcer des mots vulgaires, insultes…).  

Et les tics de langages ?  Les tics de langage sont un peu différents, car ils touchent pratiquement tout le monde et sont moins considérés comme « maladifs » ou plus « handicapants ». Ce sont les mots ou expression que nous utilisons souvent ou très souvent dans nos conversations au quotidien, tels que « C’est clair », « genre », « tu vois », « quoi »… sans toujours nous en rendre compte.

Tics et tocs, quelle différence ? Ce n’est pas la même chose ! Il est donc important de les différencier. TOC est l’acronyme de Troubles Obsessionnels Compulsifs. C’est l’association d’une idée obsédante et de compulsion de rituels « conjuratoires » mis en place. Ce sont des manœuvres répétées pour calmer l’angoisse – et pour « empêcher » l’obsession de se produire. Ce sont des pensées et mécanismes irrationnel mais qu’on ne peut s’empêcher de faire. Par exemple : vérifier 10 fois que l’on a bien fermé la serrure sinon quelqu’un pourra rentrer chez nous (alors que vérifier une seule fois suffit), marcher uniquement sur les carrelages blancs du sol et personne ne mourra dans notre famille…

Les tics eux, ne sont pas forcément lié à des obsessions ou croyances psychologiques. Ils peuvent être lié à du stress ou des angoisses mais pas cognitives.

Que signifient-ils ?

On ne connait pas encore très bien la cause des tics. Le stress est souvent cité comme facteur de cause mais il ne serait pas forcément toujours le principal. L’ennui, l’excitation, la frustration peuvent être eux aussi des facteurs déclencheurs.

Pour certains tics, comme celui de se ronger les ongles, c’est souvent le stress qui est en cause. Pour d’autres (hochements de tête, d’épaules), c’est parfois des manies acquises avec le temps, sans raisons précises.

Le facteur héréditaire : plusieurs études auraient établi un lien héréditaire chez certaines personnes de la même famille, étant victime de tics. Mais ce n’est pas une généralité.

Ça se soigne ?

Habituellement, les tics chez les jeunes enfants s’estompent au bout de quelques mois ou un an. Dans un premier temps, il est important de ne pas culpabiliser l’enfant, ni de le punir. Ensuite, certains traitements peuvent aider :

Les tranquillisants (phénothiazines) par exemple ont des effets palliatifs; le clonazépam  est parfois utilisé en association avec un neuroleptique ou la clonidine (Catapressan®).

Les neuroleptiques peuvent être aussi utiles, comme l’halopéridol (Haldol®) à dose faible, le pimozide (Orap®, Opiran®), le penfluridol (Sémap®).  Attention, ne commencez jamais aucun traitement sans l’avis préalable de votre médecin ou d’un spécaliste.
La thérapie (comportementale)

Pour se débarrasser d’un tic problématique (et souvent aussi de TOC) on recommande plutôt une thérapie cognitivo-comportementale. Un psychologue vous aide à cerner les moments ou la manie se déclenche et à vous débarrasser de votre manie progressivement, par des exercices et mises en situation. Parfois, quelques séances suffisent. Parfois, cela demande plusieurs années.

Des exercices : Plus récemment, la stimulation cérébrale a été testée sur certains patients gravement atteint de tics. Selon les résultats, ce type de traitement pourrait être utilisé à l’avenir mais rien n’est encore décidé.

Votre enfant présente des signes de tics ? Pas de panique, pour une bonne partie d’entre eux, les symptômes s’atténuent, voire disparaissent totalement après quelques années ou à l’adolescence. Vous pouvez néanmoins allez consulter un spécialiste qui pourra diagnostiquer votre enfant et lui prescrire les traitements adaptés.

Faites vous aider, ou votre enfant, et vous trouverez une solution à vos petits tics et manies!

Sources : Psychologie, Allodocteurs.fr.

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