Il est possible de rester en forme tout au long de notre vie, même durant la vieillesse. C’est ce qu’affirme Didier Van Bruyssel, journaliste médical, dans son livre « Rester jeune jusqu’à 100 ans et plus ». Dans cet ouvrage, il entend tordre le cou aux clichés sur le vieillissement et nous transmettre l’idée qu’il est possible de bien vieillir. Il déplore le fait que nous nous rendons chez le médecin qu’une fois malade et que nous nous concentrons uniquement les symptômes et non sur les causes. En bref, nous avons oublié qu’il est vaut mieux prévenir que guérir!L’auteur nous explique pourquoi nous nous y prenons mal avec notre santé et comment l’améliorer, dès le plus jeune âge, avec une médecine particulière.
Dans votre livre, vous parlez de ce que vous appelez « la médecine longévitale ». De quoi s’agit-il ?
« La médecine longévitale est ma définition originale et personnelle de la médecine fonctionnelle, elle me paraît plus évocatrice. C’est la contraction de longévité et vitalité, deux objectifs majeurs de ceux qui aiment la vie. Le but de la médecine longévitale est d’optimiser notre santé. Profiter le plus longtemps possible de tous nos moyens physiques et mentaux. Ni plus ni moins. »
Pensez-vous que la société actuelle nous pousse à adopter un de mode de vie néfaste pour notre santé et que c’est pour cela que nous vieillissons « mal » ?
« En effet, notre mode de vie est délétère : sédentarité, mal bouffe, stress chronique, pollution… J’ai baptisé notre société du nom d’une multinationale imaginaire : la BEVIMA sa. Beaucoup, Vite, Mal. Nous ne changerons pas notre environnement. Nous pourrons tout au plus l’aménager. Nous pouvons par contre changer nos comportements. Pour moi, c’est notre résistance aux agressions qui doit être augmentée. C’est le domaine de la physiologie. La médecine longévitale nous aide à retrouver la résistance de notre jeunesse. »
Le sujet semble fortement tabou dans notre société. Avons-nous une image trop négative de la vieillesse?
« J’aime cette pensée indoue qui dit : « Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester ». Nous devrions mourir en bonne santé. Il faut donner de la vie aux années avant de donner des années à la vie. Quoique les deux soient intimement liés. Entretenir son capital jeunesse et éviter la maladie devraient rallonger notre espérance de vie… en bonne santé. L’image de vieillesse véhiculée par les média n’échappe pas à la caricature et encore moins ceux qui se préoccupent de leur bien-être, que l’on traite de jeunistes. L’âge en bonne santé est un formidable réservoir de connaissances et de sagesse. Il faut encourager la possibilité d’entreprendre à tout âge et ne pas confiner nos ainés dans les quatre murs des mouroirs. »
Rester jeune tout en étant centenaire, est-ce vraiment possible ? Y’a-t-il un « secret de longévité » ?
« Je donne dans le livre le fruit de mon expérience personnelle et le fruit de recherches sur la longévité qui prennent en compte tous les paramètres vitaux tant physiques que psychologiques. C’est le chapitre : « La longévitale attitude ». Tout commence par le renoncement au renoncement. Sans cet état d’esprit, rien n’est possible. Nous sommes responsables de ce qui nous arrive (sauf accident, bien évidemment). Nous devons nous prendre en charge, pour nous, notre entourage et la société toute entière, avec la complicité d’un médecin formé à la médecine longévitale ou fonctionnelle. Nous pouvons considérablement ralentir la marche du temps. Mais on ne peut pas faire le bonheur des gens malgré eux. »
Voici les 5 règles d’or de la longévitalité
- Une approche holistique: elle est basée sur l’idée que le corps humain est interactif. On soigne un homme, pas un organe isolé.
- Chacun est unique : Nous sommes tous différents face à la santé et à la maladie ! La génétique, l’hérédité, le mode de vie, le métabolisme et cultures a une impact différent sur chacun
- Traiter feu, pas la fumée : on examine et traite les causes des maladies, pas seulement les symptômes.
- L’absence de maladie n’est pas la santé : « Notre système de santé est basé sur le curatif. On attend d’être malade avant de consulter. » Il faut lutter contre cette tendance qui prend le problème dans le mauvais sens.
- Renoncer au renoncement !
Avec les années, il nous arrive de nous sentir déprimé et maussade, sans raison apparente. « Ce processus est dû à une diminution généralement progressive de nos fonctions vitales. Elles ne répondent plus aux besoins de nos organes, de nos tissus, de notre cerveau. Ce dérèglement physiologique nous rend moins résistants aux maladies, au stress et augmente le risque de mortalité. » Ce n’est pas une fatalité. Il faut rester positif et ne pas renoncer
Avec ce livre, Didier Van Bruyssel nous donne les outils pour mieux nous connaitre, mieux vieillir tout en restant en forme et plein de vitalité. Et comment s’y mettre dès aujourd’hui!
Intéressé?
Son site web fournira bientôt un listing de médecins spécialisés dans la médecine longévitale en Europe.
7086