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A savoir

Comment vous protéger des moustiques

Moustiques: des insectes sans frontières

L’Aedes a­lbopictus, plus connu sous le nom de « moustique tigre », d’origine tropicale, a d’ores et déjà colonisé l’Espagne, l’Italie et même le sud de la France. Vecteur de la dengue et de 21 autres virus, il fut à l’origine d’une épidémie de chikungunya en Italie durant l’été 2007, qui a touché quelque 200 personnes. « Les maladies virales comme la dengue et le chikungunya, véhiculées par ce moustique, constituent un ­risque important pour la France ­métropolitaine. En fait, l’apparition du moustique tigre n’est pas due au réchauffement climatique mais à la mondialisation des transports, précise Pascal Delaunay. Arrivé en Europe et aux États-Unis, via le transport de marchandises, il a la faculté de s’adapter aux températures relativement fraîches». En revanche, une autre espèce proche d’Aedes albopictus pourrait profiter du réchauffement climatique. Bien plus sensible à la température que son cousin le moustique tigre, Aedes aegypti était autrefois présent dans le sud de l’Europe et sa réapparition est probable. C’est le principal vecteur de la fièvre jaune et de la dengue.

Moustiques: risque t-on une épidémie de paludisme?

Si la dengue, le chikungunya ou encore la fièvre de la vallée du Rift (une autre maladie virale propagée par les moustiques) inquiètent les chercheurs, ces derniers se veulent rassurants quand on leur parle de paludisme. Même si l’anophèle, le moustique qui le transmet, est présent en France. « Comme il n’y a plus de paludisme en France, les anophèles ne peuvent pas l’attraper et le transmettre », explique Pascal Delaunay.

La maladie pourrait-elle malgré tout réapparaître en Europe à la faveur du réchauffement climatique ? Des chercheurs britanniques ont estimé que ce dernier pourrait, au Royaume-Uni, augmenter le risque de transmission du paludisme de 8 à 15 %.

Stéphane de la Rocque, lui, n’y croit pas : « Il y a chaque année en France de 5 000 à 7 000 cas de paludisme importés par des voyageurs. Or, la maladie ne s’est jamais développée malgré la présence d’anophèles. Car tout dépend des moyens de surveillance pour repérer rapidement les cas, des moyens pour les soigner – le paludisme se soigne très bien – et des moyens pour éradiquer les moustiques. Il a pratiquement disparu des pays occidentaux, même lorsqu’ils ont, comme les États-Unis, une partie de leur territoire située en zone tropicale. » À Madagascar, la température n’a pas varié de façon significative entre 1949 et 1989. En réalité, c’est la fermeture des dispensaires et l’arrêt de la lutte antimoustiques qui ont joué un rôle primordial dans la gravité des épidémies de paludisme.

Moustiques: comment s’en protéger?

Portez des vêtements longs et clairs éventuellement imprégnés de perméthrine (insecticide).Branchez des diffuseurs électriques libérant un antimoustique en continu.Utilisez des répulsifs. Préférez la moustiquaire pour les moins de 30 mois.

En cas de voyage dans un pays touché par le paludisme, prenez rendez-vous avec […]

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