Une étude scientifique de l’Université John Hopkins à Baltimore (Etats-Unis) révèle que les personnes qui cuisinent chez elles consomment moins de calories et mangent plus équilibré que les autres.
Un repas préparé à la maison comporterait en moyenne moins de glucides et de matières grasses qu’un repas pris « en dehors », au restaurant notamment.
Plus de 130 calories en moins
Les chercheurs ont analysé les données alimentaires de plus de 9 000 personnes de 20 ans et plus, participant à l’enquête NHANES (National Health & Nutrition Examination Survey), sur trente jours consécutifs.
Après analyses, il s’est avéré que 8% des participants préparaient leur dîner une fois par semaine. Ces derniers consommaient en moyenne 2 301 calories, 84 grammes de graisse et 135 grammes de sucre par jour.
En revanche, 48% des participants préparaient leur dîné 6 à 7 fois par semaine, ingurgitant ainsi 2 164 calories, 81 grammes de graisse et 119 grammes de sucre par jour.
Les personnes cuisinant à la maison utilisaient moins de surgelés et consommaient moins de fast-food que les autres. Et ces résultats valent même lorsqu’on ne cherche pas à perdre du poids, précisent les scientifiques.
La cuisine, un outil de prévention contre l’obésité
Pour les chercheurs, apprendre à faire la cuisine et à aimer cette activité permet par la suite de mieux choisir ses plats au restaurant, et apparaît donc comme un outil de prévention efficace contre l’obésité.
« L’obésité est un problème de santé publique qui contribue à d’autres graves soucis de santé, dont le diabète, l’hypertension artérielle et les maladies cardiaques, rappelle Julia A.Wolfson, auteure principale de l’étude. Nos résultats prouvent formellement que les gens qui cuisinent à la maison ont une alimentation plus saine.
C’est pourquoi il est important d’enseigner à la population les bienfaits de la cuisine, d’identifier les stratégies qui pourraient encourager les gens à s’y mettre, et ainsi à faire des choix plus sains lorsqu’ils mangent au restaurant. »
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