6 heures. C’est la durée moyenne de sommeil pour près de 40 millions d’employés américains selon le Centre de contrôle et de prévention des maladies aux Etats-Unis. Pas étonnant que de plus en plus d’adultes se plaignent de troubles du sommeil chroniques.
Une nouvelle étude de l’University of Pennsylvania Perelman School of Medicine, aux Etats-Unis, offre une solution, en forme de cadeau de Noël pour les salariés. Dans la revue scientifique Sleep, les chercheurs américains recommandent aux entreprises d’autoriser leurs salariés à arriver plus tard le matin. Une fleur octroyée aux salariés qui rendrait aussi service aux employeurs, si on suit le raisonnement scientifique : ce léger décalage des horaires de travail permettrait d’augmenter le temps de sommeil et a fortiori d’améliorer la productivité des salariés.
20 minutes de sommeil en plus pour chaque heure décalée
Les experts ont pris leur calculatrice en se basant sur les habitudes de sommeil et le rythme de travail de 124 517 Américains, suivis de 2003 à 2011. Bilan des courses : « Les résultats montrent que pour chaque heure travaillée et commencée plus tard le matin, on gagne 20 minutes de sommeil en moyenne ». Concrètement, si au lieu d’arriver au bureau à 8h, vous arrivez à 9 heures, vous profitez de votre lit 20 minutes de plus. Et si vous arrivez à 10h, c’est 40 minutes de sommeil en plus. Le calcul est vite fait. Et il est plutôt séduisant.
Loin d’encourager les conflits patron-salarié, cette étude suggère que le manque de sommeil chronique peut être prévenu avec des stratégies d’entreprise prônant plus de flexibilité au niveau des plannings notamment.
« Avoir au moins 7 heures de sommeil est essentiel pour se sentir au top mentalement, émotionnellement et physiquement, que ce soit au travail ou chez soi », confirme le Dr Timothy Morgenthaler, président de l’Académie américaine de médecine du sommeil, citée par le Daily Mail. Ne reste plus qu’à convaincre votre boss…
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