Une nouvelle découverte a été rendue possible grâce à vos dons au Télévie dont a bénéficié Michaël Herfs, jeune chercheur FNRS de 31 ans seulement!
Pour rappel, le cancer du col de l’utérus est causé par un virus : le papilloma virus. Aujourd’hui, les jeunes filles peuvent se faire vacciner très tôt, vers 11 ou 12 ans. Mais pour les autres, celles qui ont déjà eu des rapports sexuels, c’est trop tard. Celles qui sont porteuses du virus peuvent développer un cancer et elles doivent vivre avec ça.
Mais il y a désormais une solution : la cryogénisation des cellules suspectes ou porteuses du virus.
Le jeune chercheur Michael Herfs, explique au micro de Samuel Ledoux: « Ca consisterait tout simplement à mettre un gaz réfrigérant durant une dizaine de secondes dans un endroit bien particulier du col de l’utérus, en l’occurrence, une jonction entre deux muqueuses. Une dizaine de secondes et nous savons que ces cellules ne vont pas se régénérer et donc on obtiendrait une réduction de fois deux, fois quatre, fois six en terme de cancérisation. On tue les cellules, c’est exactement le même procédé quand vous faites une cryoablation pour une verrue plantaire par exemple. Sauf que c’est dans un endroit bien particulier du col utérin. »
Cette technique est en fait une remise au goût du jour de la cautérisation qu’on pratique depuis les années 70. Cela se ferait chez le gynécologue ou après un accouchement et cela n’empêchera absolument pas la patiente d’avoir des enfants.
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Une solution pour les femmes qui n’ont pas été vaccinées
« Pour les jeunes filles qui peuvent se faire vacciner à 11 ou 12 ans, explique encore Michael Herfs, la cryoabaltion n’est pas forcément nécessaire mais par contre pour toute personne n’ayant pas eu droit au vaccin, de 30-40 ou 50 ans, pourraient effectivement recevoir ce type de procédé de manière à réduire leur risque de cancérisation. «
A ce jour, 500 patientes ont déjà bénéficié de cette cryogénisation avec des résultats très encourageants. D’autres cancers causés par le HPV pourraient être traités de la sorte, comme le cancer de l’anus ou de la gorge par exemple, mais la technique n’est pas encore au point.
Rappelons que 800 femmes déclarent chaque année un cancer du col de l’utérus et grâce à cette découverte, on peut espérer diviser le nombre de cas par 2.
Une découverte rendue possible par les dons versés au Télévie !
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