Selon les chercheurs, les hommes qui pratiquent fréquemment le jogging ajoutent en moyenne 6,2 années à leur espérance de vie, contre 5,6 pour les femmes.
Les résultats préliminaires de ces recherches ont été présentés récemment à un colloque sur la santé du cœur qui s’est déroulé à Dublin. Les chercheurs ont suivi plus de 19.000 hommes et femmes depuis 1976 pour étoffer les connaissance des scientifiques au sujet de la prévention des maladies cardiaques et des accidents vasculaires cardiaques.
Le Dr Peter Schnohr a eu l’idée de se pencher sur les effets du jogging pour savoir s’ils étaient positifs ou négatifs. Certains détracteurs de cette pratique sportive pensaient qu’elle était trop dure pour les quadras et les quinquas de constitution normale, et qu’elle pouvait avoir un impact sur le cœur qui pouvait être évité.
« Les résultats de l’étude permettent enfin de trancher sur cette question », explique le cardiologue, avant d’ajouter : « Nous pouvons affirmer avec certitude que la pratique fréquente du jogging prolonge l’espérance de vie. La bonne nouvelle c’est que vous n’êtes pas pas obligés de fournir un énorme effort pour en récolter les fruits. »
Les chercheurs ont découvert en effet qu’une à deux heures et demie par semaine suffisent, réparties sur deux ou trois séances, pour en tirer le maximum d’effets positifs, surtout en adoptant une foulée lente ou moyenne.
La foulée idéale, selon le docteur Schnohr, est décrite en ces termes : « Essayez de vous sentir un peu à bout de souffle, mais pas trop. »
Les activités physiques favorisant l’oxygénation des poumons et la santé cardio-vasculaire (« aérobiques ») comme la course à pied se sont également avérées plus efficaces pour réduire son taux de graisse abdominale que les exercices de résistance, qui peuvent avoir de graves conséquences sur la santé, d’après les chercheurs.
Les personnes qui parviennent à préserver leur santé « aérobique » en vieillissant peuvent retarder leur horloge biologique de douze ans et rester autonomes à un âge avancé, d’après une étude publiée il y a quelques années dans la revue British Journal of Sports Medicine.
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