Cette étude se base sur un « calculateur de risque » qui permet d’étudier, à l’aide d’un questionnaire, les probabilités de mourir dans les cinq années à venir des anglais de 40 à 70 ans. Pour ce faire, ces chercheurs réfèrent également aux recherches de l’ « association explorer » qui étudie les différentes causes de mort. L’étude porte sur un demi-million de volontaires britanniques et englobe une douzaine de questions concernant des variables socio-économiques, santés, psychologiques et psychiques qui détermineraient votre espérance de vie.
Quels sont les facteurs qui déterminent votre espérance de vie ?
Le genre
Il est clair que cette première question est déjà déterminante. Si vous êtes une femme vous avez d’office une espérance de vie plus longue que d’un homme et ce, dans la quasi-totalité des pays du monde. Les œstrogènes protégeraient les femmes des maladies cardio-vasculaires, du diabète et de l’AVC jusqu’à la ménopause. Cependant ce fait reste discuté et discutable. Les chercheurs tentent toujours de comprendre cette différence entre les hommes et les femmes face à l’espérance de vie.
Le nombre d’enfants
On pourrait penser que les mères de familles nombreuses, fatiguées, ont une espérance de vie moins élevée. Et bien cette étude démontre que les enfants ont au contraire un effet positif sur la santé des femmes. Celles-ci ont en effet une vie sociale remplie, elles n’ont donc pas le temps de déprimer ! De plus, allaiter diminuerait les risques de cancer du sein.
Le tabac
Fumer régulièrement diminue de manière significative votre espérance de vie. Réciproquement l’arrêt du tabac est bon pour votre organisme et se fait sentir très rapidement.
Les maladies mais pas que …
Le test montre que les maladies graves combattues, héréditaires ou de longue durée comme le cancer déterminent également l’espérance de vie. L’étude montre que la perception que nous en avons est un facteur déterminant. Une des questions porte sur la perception que nous avons de notre propre état de santé. L’étude explique que cette perception apporte autant si ce n’est plus de valeur que les mesure classiques de santé. Les personnes qui ont une vision positive de leur vie vivraient en moyenne 7 ans de plus car elles seraient plus actives physiquement et auraient de meilleures relations sociales.
La psychologie et le psychique
L’anxiété et la dépression sont des mauvaises périodes de vos vies qui ont un effet néfaste à l’instant T mais surtout à long terme, sur votre espérance de vie. L’état dépressif fait donc aussi l’objet d’une question. Plus concrètement, chez les personnes âgées cet état engendrerait une perte de muscle et des chutes. L’état de santé est clairement associé à la dépression.
L’activité physique
L’activité physique régulière favorise votre espérance de vie. Le test vous questionne sur votre temps de marche par semaine. La marche possède un très bon effet sur votre organisme. Comme la dépression, la marche pratiquée occasionnellement augmenterait les risques de faire une chute dans les six mois.
Les variables socio-économiques
Très pertinent, intéressant et inquiétant à la fois, l’étude de ces deux chercheurs suédois démontre que la situation socio-économique dans laquelle vous vivez détermine votre espérance de vie. Le test comprend une question quant aux allocations santé ou logement que vous percevez ou pas. L’entourage social est également analysé, il serait déterminant dans votre longévité. Injustement les revenus et plus généralement le niveau socio-économique est en corrélation avec la santé physique et mentale.
Pour avoir une bonne espérance de vie il faut être bien dans sa tête, dans son corps, dans ses baskets et dans son porte-monnaie !
Ces variables, combinées entre elles, ont permis de créer ce questionnaire et d’établir la probabilité de mourir dans les cinq années à venir, oserez-vous faire le test ?
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