Traumatisme crânien: les causes principales
La principale cause des traumatismes crâniens sont les accidents de la route. Mais les accidents domestiques ainsi que les accidents de sport, comme les chutes à ski sont également d’importants facteurs de risque.
Les principales lésions sont provoquées par l’accélération, la décélération ou la rotation violente du cerveau, qui entraînent l’étirement ou le cisaillement des «axones» qui sont comme de petits câbles à l’intérieur du cerveau. Ces lésions peuvent être plus ou moins sévères et étendues et peuvent entraîner une perte de connaissance brève ou un coma prolongé. Chez le pilote Michael Schumacher, le traumatisme semble avoir provoqué des hématomes intracrâniens, pour lesquels il a été opéré, ainsi qu’un œdème cérébral diffus, une lésion plus difficile à résorber.
Traumatisme crânien: différents degrés de gravité
Comme l’explique l’Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens (Unaftc), il existe trois degrés de gravité:
Le traumatisme crânien léger correspond à une perte de connaissance brève de quelques instants (moins d’une heure) et une amnésie de l’accident et des instants qui ont suivi . L’évolution en est le plus souvent favorable: 9 fois sur 10 les personnes récupèrent sans séquelles, en moins de 3 à 6 mois. Mais une personne sur 10 garde quand même des séquelles plus ou moins importantes.
Pour ce traumatisme léger, les séquelles les plus fréquentes sont un syndrome post-commotionnel, qui associe des maux de tête, des sensations de vertige, de la fatigue et des difficultés cognitives.
Le traumatisme crânien sévère est caractérisé par un coma qui peut durer plusieurs heures ou plusieurs jours. Alors que le traumatisme crânien modéré est intermédiaire entre les deux niveaux précédents (sa sévérité est évaluée selon la durée de la perte de connaissance, la profondeur du coma et la durée de l’amnésie post-traumatique).
Pour ces traumatismes modérés à sévères, le risque de séquelles est beaucoup plus élevé.
Cela va des séquelles sensorielles (troubles visuels, perte du goût ou de l’odorat), aux séquelles physiques (troubles de la motricité, de la déglutition…) en passant par des troubles cognitifs. «il s’agit d’une combinaison de différents troubles associant une lenteur mentale, des troubles de l’attention, de la concentration, une difficulté à faire plusieurs choses à la fois, des troubles de la mémoire altérant les capacités d’apprentissage de nouvelles informations, et enfin des troubles des fonctions d’exécution des tâches» souligne l’Unaftc. Enfin il peut exister des modifications du caractère et du comportement sans que la personne soit réellement consciente de cette modification.
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