« Il s’agit d’un accompagnement personnalisé pour aider l’élève à devenir acteur de sa scolarité », résume Matthieu Grimpret, enseignant, fondateur de Objectif Post Bac et auteur de « Le coaching scolaire » (éd. Eyrolles). Le travail commence par la définition des objectifs : se sentir plus à l’aise en classe, réussir à faire les devoirs tout seul, gagner deux points de moyenne, obtenir la bonne orientation… Parfois, l’élève les cerne mal, il faut faire la part des choses entre les siens et ceux des parents, avant de définir le bon objectif.
Le coach propose des moyens pour atteindre les buts fixés, mais il est plus question de méthodes que de connaissances précises. Le coaching scolaire ne se substitue donc pas à des cours particuliers quand les lacunes sont trop importantes.
Utile quand les efforts ne payent pas…
Matthieu Grimpret cible plutôt les lycéens pour faire du coaching une occasion de croissance personnelle à l’âge où le jeune se cherche. Audrey Akoun,comportementaliste, et Isabelle Pailleau,psychologue clinicienne, toutes deux fondatrices de La Fabrique à Bonheurs et de La Fabrique à Réussites, co-auteur de « Apprendre autrement avec la psychologie positive » et de « Je dis stop à la pression », aux éditions Eyrolles, accueillent quant à elles les enfants dès le primaire et après. Il n’y a donc pas un âge idéal, mais des problèmes spécifiques justifiant cette approche, comme l’impression que les efforts ne payent pas, un manque de confiance en soi entraînant un dégoût, ou la démotivation.
A chacun sa formule. Mathieu Grimpret échelonne les séances une fois tous les quinze jours, souvent jusqu’à la fin de l’année, tandis que la Fabrique à Bonheurs propose des journées ateliers et un module de 7 séances. L’occasion de faire le tour des talents particuliers, d’apprendre à s’organiser, à se concentrer, à mémoriser, à mobiliser ses connaissances…
L’élève n’a pas compris une notion ? Le coach l’aide à aller de l’avant pour demander un éclaircissement au prof, à cibler le moyen de comprendre. « Mais sans répéter le cours à la maison », souligne Audrey Akoun. Il est donc question de « mind mapping » pour cartographier les connaissances et les mémoriser, de repérage des mots clés, de connexion entre les notions, d’exercices pour intégrer la méthode de la dissertation ou du raisonnement scientifique.
Bien choisir son coach
Renseignez-vous sur le parcours des intervenants. Une formation en coaching assure de la méthode et un bagage psycho. Mais le label « coach scolaire » n’est pas reconnu par l’Education nationale. Vous pouvez aussi apprécier que l’accompagnant soit psy, enseignant ou qu’il exerce un autre métier attractif pour votre enfant.
Où le trouver ? Sur le site de l’Association française de coaching scolaire et étudiant (www.afcse.fr), sur celui de La Fabrique à Bonheurs (www.lafabriqueabonheur.com) et sur www.objectifpostbac.fr
Etre coaché, c’est cher !
C’est le hic ! 95 € de l’heure en moyenne, même si l’on trouve plus ou moins cher. L’argument […]
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