« Le silence est d’or » dit le célèbre dicton. Plus qu’on le pense?
Dans notre société actuelle, nous courrons, nous travaillons et sommes ultra connectés. Trafic de voitures, sonneries de téléphone, d’électroménager, de cris d’enfants, de télé … Nous laissons bien peu de place au silence. Et nous ne semblons même pas profiter des moments de calme qui nous sont accordés : écouteurs MP3 dans les transports en commun, au téléphone, le soir devant la télé ou en soirée avec des amis… on n’a jamais de moment de silence.
Selon OMS, l’omniprésence de bruit serait mauvaise pour la santé. Bourdonnements, sifflement d’oreilles, stress, troubles de l’attention, et à plus long terme, perte d’audition… Les conséquences sont nombreuses et affectent notre bien-être mental et physique. Une cure de silence peut nous permettre d’éviter tout ça et de se recentrer sur soi!
Le silence nous fait-il peur ?
Se retrouver dans le silence total, c’est se retrouver face à soi-même. Certaines personnes craignent de se retrouver dans cette situation et du coup, fuient les moments d’accalmie. Se retrouver face à soi-même, ça veut aussi dire se retrouver face à ses craintes, ses angoisses profondes et ses questionnements. Et cette perspective ne ravit pas tout le monde. Pourtant ça peut faire un bien fou et chacun de nous en aurait bien besoin !
Comment ça marche ?
Faire une cure de silence, c’est simplement cesser de parler et d’entendre le moindre bruit et pour ce faire, de s’isoler dans un endroit, lieu totalement silencieux pendant une durée précise. Ça peut durer une journée ou un mois ; se pratiquer seul ou à plusieurs.
Quels sont les bienfaits d’une cure de silence ?
- Déstresser, lâcher prise avec les corvées du quotidien
- Recharger ses « batteries »
- Amener à faire une réflexion sur soi, faire le point
- Apprendre à écouter et… à se taire
- Se recentrer sur l’essentiel
Quels sont les lieux propices ?
Pour réaliser une thérapie par le silence, le cadre est important. Il vous faut un endroit paisible, où les risques de bruit son minimes.
La campagne
Si vous avez des amis ou des proches qui ont une maison de campagne, demandez-leur si vous pouvez l’occuper quelques jours (et au passage leur rendre service en gardant la maison, en faisant un peu le ménage etc). Ou vous pouvez aussi faire du homesitting ou simplement louer un petit chalet. Mais l’absence de bruit dans ce milieu-là n’est pas totale, bien que suffisante pour certains.
En forêt
Allez-vous balader une après-midi en forêt, seul et tranquillement est une bonne première étape pour une cure. Bémol : il arrive de croiser d’autres promeneurs, cyclistes.. qui pourraient perturber votre quête de calme.
La mer
La mer est bien connue pour ses vertus apaisantes. Si le lieu n’offre pas de silence total, le bruit des vagues a des effets calmants pour bien des gens.
Dans un monastère
Là, vous trouverez du vrai silence et vous serez contraint de vous taire, vous aussi. C’est plus radical et un monastère peut être choisi si une première étape de cure s’est bien passée (en forêt, campagne…) et que vous voulez allez plus loin dans la thérapie.
Hôtels ou auberges spécialisés
Là aussi, le calme total est de mise. Certains lieux (non religieux) sont prévus pour les gens qui souhaitent exclusivement bénéficier du silence, et donc le bruit n’est pas admis. La différence avec le monastère : le prix.
A l’étranger
Certains pays proposent des cures de silence encadrées, dans des environnements réellement apaisant. Le dépaysement peut aider dans le cadre d’une cure. Certains paysages paradisiaques s’y prête comme ceux au Costa Rica, le Laos, l’Inde…
Chez soi !
Enfin, vous pouvez très bien faire ça… à la maison ! Pas toujours besoin d’aller au bout du monde. Il faut juste se débarrasser des enfants et des voisins envahissants. Et surtout, couper toutes les tentations : smartphones, tablettes, télévisions, radio…. Ensuite, tout est bon : un bon bain, une séance de méditation… en paix.
Un peu de silence dans ce monde de brutes, c’est la clé de la sérénité et de la santé !
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